The Nomad Soul

Il y a parfois dans l'univers vidéo ludique des jeux qui vous mettent dans des états parfaitement étrange. The Nomad Soul fait partie de ces jeux qui vous hante. Vous attire sans que vous n'ayez besoin de lever le petit doigt.

Non, Nomad Soul (Omikron pour les puristes) c'est plus qu'un jeu vidéo d'aventure, c'est surtout une synergie quasi parfaite caractérisant le quasi-génie et l'envie de mettre l'essentiel d'un jeu vidéo au centre de ses occupations principale que sont l'amusement, le stress, l'envie d'en savoir toujours plus et enfin la découverte d'un monde qui ne nous est pas si étrange vis à vis de ce que nous pouvons vivre tous les jours.


The Nomad Soul est peut être pour moi plus qu'un jeu, c'est surtout avant tout un chef d'oeuvre totalement impossible à finir sur PC mais tellement gratifiant lorsqu'on y arrive ! Mais plus abordable sur sa version Dreamcast.

Afin de vous mettre dans le bain, voici la vidéo d'introduction :


La genèse de ce jeu remonte à la fin des années 90 lorsque Quantic Dream dirigez par David Cage (Cocorico) dépose l'idée d'un jeu puisant son inspiration dans un monde ou tout serai contrôlé par un super ordinateur. Partant de cette idée, Quantic Dream décline l'idée et créée de toute pièce une mythologie, une ambiance sombre et industriel technologiquement avancé ainsi qu'une alphabet et une mythologie propre à ce monde.

L'idée suivante était de faire en sorte que le joueur puisse y trouver son intérêt et qu'elle trouvaille fût faite en intégrant le côté ésotérique au scénario. De plus combiner les classiques du jeux d'aventure/RPG au FPS et aux jeux de bastons de l'époque (Tekken et Virtua Fighters en tête) était tout de même une révolution pour l'époque.


Pour finir ce tableau, n'oublions pas l'ambiance musicale totalement assumé par David Bowie, et Gabriel Reeves soin guitariste, contacté par l'équipe de développement qui inclura des morceaux modifiés de l'album Hours du chanteur aux yeux verrons. Mais qui plus est se verra adapté en numérique dans le jeu lui ainsi que Reeves ainsi que sa femme qu'il est possible d'incarner.

Incarner ? Comment ça ? Et puis c'est quoi ce jeu Vincz ?

Le jeu démarre par l'arrivé d'un portail d'un flic lambda nommé Kail, celui-ci vous explique que son monde à besoin de vous et que vous allez devoir introduire votre âme dans son corps et que vous n'en pourrez en repartir que lors de votre mission terminé.

Mais après avoir survécut à quelques tentatives de meurtres vous visant directement et surtout après avoir découvert plus de choses sur une secte nommé les Éveillées, c'est à votre tour de vous éveiller et de comprendre que vous n'êtes pas seul dans ce monde et que des individus peu louables ne vous veulent pas du bien. En effet, vous avez enrayé la machine à âme du terrifiant Astaroth ! Simple démon du dernier cercle qui cherche par ce moyen à ressusciter... Tout un programme non ?


Et à la vue du gaillard, le battre est une mission quasi-impossible comme je l'ai déjà dit plus haut (sur PC en tout cas pas sur Dreamcast)

The Nomad Soul est réellement un jeu à scénario très immersif de par le principe du « transfert de l'âme » du joueur qui place celui-ci dans la même position que le personnage (brisant ainsi le quatrième mur d'une manière extrême), à savoir ignorant tout de la ville, de l'histoire et du passé du personnage incarné. A partir de ce moment vous ne joué qu'à quasi ta-ton, utilisant votre Sneak (ordinateur portatif vous servant d'inventaire) afin de comprendre un peu la vie de votre personnage incarné en y trouvant ses clés d'appartements et son adresse et en fouillant "sa vie".

De plus vous perdrez tout ce que vous avez appris avec votre précédent personnage. Ainsi que toutes les caractéristiques et compétences durement acquises de celui-ci, il faudra toujours re-monter les niveaux d'apprentissage car un personnage lambda n'aura pas les mêmes compétences qu'un mec taillé pour le combat ou les compétences d'un voleur !

Mais plus que cela, c'est une vision du jeu totalement ouverte qui vous est offert car selon la personne incarnée, la petite biographie que vous découvrirez pourra soit vous plaire ou pas !

Ce jeu est donc un mix quasi parfait de multiple genre qui de part son ambiance propre, ses énigmes souvent tordues et les mini-concert d'un groupe nommé The Dreamers conduit par un Bowie survolté. The Nomad Soul c'est juste du bonheur, y jouer vous fait vous sentir seul au milieu de nul part alors que sans même le savoir vous connaissez les lieux, l'exploration totalement libre dans des environnements très riche, possédant leurs identités propre sont immédiatement reconnaissable pour un jeu de cette époque à dû être un défis qui reste encore maintenant réalisé de main de maître.

Le fait même de créer totalement une civilisation, une mythologie, une culture, un alphabet à travers ce type de média était pour l'époque réservé au J-RPG qui pompaient déjà allégrement dans AD&D. Mais là ou Quantic Dream avait frappé fort fut surtout pour la reconnaissance faciale des mouvements. En effet The Nomad Soul était le premier à utiliser cette technologie de synchronisation entre ce que les acteurs (Bowie inclus et son rôle reste très important !) disaient et les mouvements de leur bouche. Bien sur la motion capture était utilisé mais à ce niveau là c'était une première et bien sur une réussite.

Et maintenant ?

Ceci est une large question, mais une suite avait même été prévu après Farenheit, autre jeu précédent Heavy Rain, mais le projet malgré sa mise en marche à probablement atteint les limbes chaotique à côté d'un Astaroth qui se demande certainement encore "Pourquoi ?" !

Par la suite, vous pouvez me demander la raison de cette article, mais en fait c'est juste le gamer qui parle, ce jeu est un coup de c½ur tout comme Shenmue. En fait je dois être relativement troublé pour aimer les jeux qui "mériteraient une suite sans qu'on se pose des questions bêtes..." Mais en fin de compte c'est parfois et souvent mieux ainsi.. Quoique Shenmue, c'est un peu obligé tout de même !

Allez pour finir je vous propose un petit extrait du dernier concert que l'on rencontre dans le jeu. The Pretty Things Are Going To Hell. Pour la petite histoire, il vous faut être invité au concert en ramassant des flyers alors que paradoxalement, la notoriété du groupe qui distille des idées contraires à la société en place leur donne au fur et à mesure du jeu de plus en plus de mal à ce produire sur scéne ce qui vous conduit à écouter ce concert dans un entrepôt relativement bien planqué ^^







Last Edit: 4 September 2010 à 1h23 by vincz

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Offline Nao/Gilles

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J'ai toujours le même problème avec Nomad Soul : j'ai acheté le jeu à l'époque, et je n'ai jamais pu le terminer à cause d'une séquence FPS dans un labyrinthe à ciel ouvert que je trouvais horriblement difficile... J'ai jamais été un joueur d'action, alors bon, le mélange des genres a tué l'exploration passionnante de cet univers, pour moi. Vraiment dommage...