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Résumé de la discussion

Posté par: Nao/Gilles
« le: 23 Juin 2010 à 14h06 »

J'ai pas trouvé que la seule école privée où je sois allé (Collège de Marcq, un des 2-3 lycées les plus prestigieux de France, sic) soit *nettement* meilleure que mes écoles publiques... Les profs étaient un peu mieux mais pas tant que ça, je n'ai "cliqué" qu'avec un seul prof (celui de français, parce qu'on était tous les deux passionnés de mythologie), et les élèves étaient juste un peu mieux éduqués, mais tout aussi chahuteurs, et souvent conscients et satisfaits de leur propre condition (bourgeoise, pour ne pas le préciser).
Enfin, j'en ai quand même quelques bons souvenirs, mais c'est surtout parce que j'y avais un copain, dont j'ai oublié le nom de famille (et ça me taraude depuis des années que j'essaie de retrouver sa trace sur le Net...)
Posté par: Bunny
« le: 23 Juin 2010 à 13h05 »

Je n'ai pas connu le privé, mais franchement, en France, je ne suis pas sûre que le privé soit meilleur que le public, je pense juste que dans le privé, les élèves sont plus surveillés, donc ça marche peut-être mieux pour les je-m'en-foutistes, et encore...
Posté par: vincz
« le: 22 Juin 2010 à 22h43 »

En parlant du collège où j'étais ça me fait penser que sa réputation était aussi bonne quand j'y étais qu'elle est mauvaise aujourd'hui, pourtant les profs n'ont pas changé.
C'est comme l'équipe de France non ?  :niark: :niark: :niark:
Posté par: phoenix-s
« le: 22 Juin 2010 à 16h13 »

Alors bon, le privé, le public...Je ne suis pas certain de la supériorité de l'un sur l'autre. Juste que ce sont les entités qui composent les établissements en question qui influent sur la valeur de ceux-ci.
Entièrement d'accord avec toi. On entend toujours que le privé c'est mieux que le public etc. Après tout ce n'est pas l'établissement qui fait la réussite de l'élève (même si il y a un rôle minime quand même); c'est bien le corps enseignant ainsi que les élèves eux-mêmes.

J'ai passé toute ma scolarité jusqu'au bac en public. Le collège était excellent, les résultats très bons, le lycée avait dans les meilleurs résultats du département (92-93% de réussite au bac avec une section qui obtient depuis 3 ans 100% de réussite).

J'ai ensuite fait mon BTS en privé, les profs étaient tout aussi compétents et les résultats tout aussi bons (même moyenne pour le bac et aux alentours de 80% pour le BTS que je fais).

En parlant du collège où j'étais ça me fait penser que sa réputation était aussi bonne quand j'y étais qu'elle est mauvaise aujourd'hui, pourtant les profs n'ont pas changé.
Posté par: Ryō
« le: 20 Juin 2010 à 8h42 »

Pour la petite histoire, j'ai commencé ma scolarité dans une (une seule) école publique. J'y ai appris à me défendre et me faire respecter. Voyant que je devenais très velu à la première embrouille, ma mère décida de me mettre dans le privé.

Du CP à la terminale, je suis resté dans le même établissement.

A l'origine mes parents avaient des thunes. Puis, leur affaire s'est cassée la gueule et moi j'ai commencé à changer. A revenir à mes bases, en fait.

Les trois dernières années de ma scolarité ont été catastrophiques, je n'avais qu'une envie, me barrer, mes notes étaient minables, je ne supportais plus les gosses de riches royalistes qui se trouvaient là.

J'ai eu le bac mention "jésus" : 10,08/20. Ca veut dire un bac ric-rac, mais pas rattrapé.

J'ai été conspué par certains profs, sur un bulletin j'ai la mention "quel avenir?"

Je pense repasser les voir ma thèse en poche pour coller ça sur le nez de l'enculé qui a osé m'écrire ça.

Aujourd'hui j'enseigne dans un endroit où les élèves, parfois, sont envoyés quand l'éducation nationale n'en veut plus des masses. Pour moi, ils ont tous un avenir.

Et pour la petite histoire, ma formatrice en équitation éthologique a un an de moins que moi, porte le même nom que moi, et a fréquenté le même établissement.

Les réflexions qu'elles a eu sont à la hauteur des miennes :

"t'as pas un grand frêre ou un cousin dans la classe au-dessus?" Elle répondait que non, mais manifestement, je n'avais pas tracé la meilleure des voies pour une éventuelle succession! Elle me connaissait comme un fouteur de merde, selon ce que lui disaient les profs.

Ils n'avaient pas tout à fait tort.

Alors bon, le privé, le public...Je ne suis pas certain de la supériorité de l'un sur l'autre. Juste que ce sont les entités qui composent les établissements en question qui influent sur la valeur de ceux-ci.
Posté par: Nao/Gilles
« le: 20 Juin 2010 à 0h21 »

ouais, vos posts sont trop longs. Dommage.
C'est honteux de dire ça. Pense à tous ces pauvres petits Chinois qui ont travaillé pieds nus, jour et nuit dans leur usine, pour écrire ces longs messages.

Bon, je lirai pas les posts non plus, mais c'est honteux quand même. Les p'tits Chinois, tout ça.
Parfois, quand on a du retard, il faut savoir choisir ses batailles... Bon ben je choisis pas celle-ci :P
Posté par: Ryō
« le: 6 Avril 2009 à 9h06 »

ouais, vos posts sont trop longs. Dommage.
Posté par: vincz
« le: 7 Mars 2009 à 14h24 »

J'ai voulu vous répondre, mais Firefox à planté 3 fois de suite... :-/ :-/ ...

Cependant je n'aurai jamais pensé que nous irions si loin. Mais je suis plmutôt content que tout ce passe bien. Je réagirai juste en disant, que le soucis reste relativement géographique et que nous restons lucide sur le fait que sur la région Parisienne, le mensonge est courant et surtout,pire, accepté. Moi ça me fait un peu froid dans le dos car de mon expérience cela c'est bien passé pour moi et j'étais loin de cet état d'esprit bizarre qui traine dans la capital (et après on s'étonne que je ne supporte pas cette ville)
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Le problème dans le public c'est que les profs vont là où on leur dit d'aller. Les mutations se font selon un barème de points. Si tu es jeune, célibataire sans enfants, tu n'en as presque pas, si tu es plus vieux, marié et avec plein de marmots c'est le jackpot.
Une ami institutrice ma demandé de se pacsé avec elle pour partir de là où elle est. C'était mignon comme demande :D :D . Mais j'ai vu comment ça se passe (sur le net) et c'est sur que plus l'expérience est là plus il y a des possibilités. Mais c'est le système mis en place qui fait que ;)
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Cet aspect n'est pas présent dans le privé où les enseignants restent normalement dans la région où ils sont déjà (en tout cas rien ne les oblige à partir).
Je confirme. Même si certains s'en vont et partent ailleurs.
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De mon temps (OMG voila que je sors cette horreur), on récitait par coeur les tables de multiplication et on avait une dictée par jour. C'était rébarbatif et sans doute pédagogiquement discutable mais au moins à 15 ans je ne sortais pas ma calculatrice pour trouver 7x8 et surtout surtout ce n'est pas ce calcul qui m'empêchait d'avancer dans un problème, on pouvait vraiment se creuser la tête pour le raisonnement à proprement parlé. De même je savais faire la différence entre "c'est" "sais" et "ces" ...
Et là je vais chercher une corde... quoique, c'est, sait je sais, mais ces et ses j'ai des soucis de temps en temps et ce n'est pas drôle (oui j'ai contourné le problème j'avoue :) )

Cependant 7*8 = 56 non ? Purée, je suis vraiment pas bon en math... C'est une catastrophe...


Posté par: arountazievjuniorbis
« le: 6 Mars 2009 à 18h01 »

Le problème dans le public c'est que les profs vont là où on leur dit d'aller. Les mutations se font selon un barème de points. Si tu es jeune, célibataire sans enfants, tu n'en as presque pas, si tu es plus vieux, marié et avec plein de marmots c'est le jackpot.
Concrètement un jeune n'aura pas trop le choix : Versailles ou Créteil ! Pour tuer dans l'oeuf la bonne volonté, l'envie et le plaisir d'enseigner il n'y a pas mieux ! Personnellement rien que la vie en région parisienne m'a rebuté, et je ne parle même pas des établissements glauques (Corbeil-Essones et Grigny pour ceux qui connaissent).
Il y a donc de grandes chances de tomber sur des profs qui ont connu une période de leur vie professionnelle pas drôle du tout. Quand ils arrivent enfin à quitter ces régions (après 5 ou 10 ans selon ce qu'à donné leur vie privé), pour beaucoup c'est c'est déjà une forme de retraite, d'accomplissement ... donc effectivement il y a des chances de tomber sur des gens revenus de tout et pas plus enthousiastes que ça. Cet aspect n'est pas présent dans le privé où les enseignants restent normalement dans la région où ils sont déjà (en tout cas rien ne les oblige à partir).

Mais ce n'est pas le nombre qui influe sur les probabilités (en tout cas théoriquement).

Pour l'enseignement dans le primaire actuel je trouve que c'est une catastrophe, mais qu'il y a de gros progrès ces derniers temps.
De mon temps (OMG voila que je sors cette horreur), on récitait par coeur les tables de multiplication et on avait une dictée par jour. C'était rébarbatif et sans doute pédagogiquement discutable mais au moins à 15 ans je ne sortais pas ma calculatrice pour trouver 7x8 et surtout surtout ce n'est pas ce calcul qui m'empêchait d'avancer dans un problème, on pouvait vraiment se creuser la tête pour le raisonnement à proprement parlé. De même je savais faire la différence entre "c'est" "sais" et "ces" ...
C'était donc 1/ les bases bêtes et méchantes et 2/ le raisonnement, la résolution d'une situation, d'un problème.
Aujourd'hui on a inversé le système : il ne faut rien faire mécaniquement, tout doit découler d'une prise de conscience, d'une réflexion, mieux : d'une "appropriation" du problème. Par conséquent il est considéré comme nocif tout aspect répétitif (exercices de bases ...) et il faut "donner du sens" (je mets entre guillemets tant cette expression me donne envie de vomir) : "7 fois 8" ce n'est pas la même chose que "7 multiplié par 8". Il faut au contraire partir d'une situation complexe et ouverte (surtout pas 1/ trouver truc 2/ calculer machin ... mais directement : que pensez-vous de chose ?) et lancer une discussion avec les élèves pour qu'ils arrivent d'eux mêmes, avec leurs mots à la résolution du problème (donc quelle importance si le gamin ne met pas de "s" au pluriel .. tss tss, c'est ce qu'il a voulu dire qui compte seulement). Le professeur n'est là que pour donner les outils mathématiques nécessaires quand un obstacle apparaît et pour formaliser à la fin d'une séance les découvertes des élèves.
donc 1/ une situation qui va demander l'élaboration d'une réflexion et 2/ le savoir technique proprement dit.
On propose ainsi plusieurs pistes pour arriver à la même solution (comme dans ton cas pour la multiplication).
Dans ce schéma, l'élève n'a pas besoin de connaître les tables de multiplications. il doit de lui-même retrouver le parcours qui a été fait quand pour la première fois on a réfléchi à ce que voulait dire 7x8 ...
Enfin ça c'est sur le papier .. parce que dans les faits ça ne donne rien !!! A 15 ans un gamin ne sait pas combien fait 7x8 (même en term S ... comme quoi l'histoire des trinômes d'un polynôme du second degré de Truite ne me surprend pas) ! Et comme il n'est pas question de passer 10 min là dessus, l'enseignant ne va pas lui laisser le temps de refaire tout le raisonnement (si par miracle l'élève est motivé et pense à le faire  :rolleyes:).

C'est comme si on considérait qu'un pianiste n'avait pas besoin de faire des gammes ... absurde.
 
Voila ce que donne les programmes et les consignes donnés aux enseignants quand ce sont des psys et des sociologues de bas-étage qui n'ont jamais été dans une classe qui les font.
Sur le papier c'est superbe ! Et je serai le premier à applaudir des deux mains si cela fonctionnait ... mais ça ne passe pas l'épreuve de la réalité.
Aujourd'hui on commence seulement à se rendre compte que l'aspect mécanique des choses n'est pas une monstruosité.
Il faut un juste milieu ... là on est passé d'une extrémité (la règle sur les doigts à la moindre erreur) à l'autre (surtout ne pas vexer l'élève : "dommage, tu n'étais pas loin, ce n'est pas ça mais c'était presque, c'était bien pensé, je te félicite pour ton initiative, gniagnia gnia") ... on finira bien par trouver une voie moyenne convenable.
Posté par: alaiya
« le: 6 Mars 2009 à 9h28 »

Sujet très intéressant! je me suis régalée en lisant vos interventions à tous.

je rejoins pour beaucoup les vues de notre poiscaille surgelée sur l'importance gégraphique qui peut d'ailleurs aussi ne concerner que le public. Je n'ai pour ma part fréquenté que le public, mais une anecdote intéressante au sujet des fameuses "cartes" de répartition des établissements par rapport à son domicile: au sortir du collège, vu où j'habitais (en Corse), le lycée dans lequel j'avais pour obligation d'aller n'avait pas une très bonne réputation. Or, il existait à l'époque, deux lycées public d'enseignement général sur Bastia. De fait, la seule façon d'aller dans l'autre (meilleure réputation) était de jouer avec les options. C'est comme ça que je me suis retrouvée avec l'option 3ème langue = italien, juste pour aller dans le "bon" lycée.  Quelque part, c'est aussi une forme "d'élitisme", qui n'a rien à voir avec le clivage privé/public. Ce qui comptait au final, c'était, les profs, leurs réputations, et la qualité de leurs enseignements.

de là, je rejoins ce qu'a dit Aroun: les bons et les mauvais profs, on en trouve partout, privé ou public, puisqu'au départ, ils sortent tous du même moule. Et à ce sujet... n'y aurait-il pas aussi un aspect "statistiques"? je m'explique: on a plus de structures publiques que privées dans le pays. Aussi, n'a-t-on pas plus de "chances" (ahem...) de tomber sur des profs névrosés, lassés, résignés dans le public que dans le privé? La probabilité de conserver un mauvais souvenir du public par rapport au privé vis à vis d'un prof en particulier n'est elle pas plus importante? je pose la question.

Cette question peut également s'étendre aux processus de recrutement des enseigants dans le privé. On n'en a pas parlé, et à vrai dire, je ne sais pas comment ça se passe. Comment sont ils recrutés? Un établissement privé est il à la recherche des "meilleurs" enseignants, et si oui, sur quels critères se basent-ils pour en décider? Et enfin, bien entendu, les profs sont ils effectivement "meilleurs" dans le privé que dans le public?

Pour terminer, autre chose: ne croyez vous pas - mais là, comment nombre d'entre nous, je me base uniquement sur mon expérience qui est celle d'une trentenaire  bien tassée qui ne peut se référer qu'à ce qu'était l'enseignement à son "époque" - que quelque soit l'environnement, un élève qui a des capacités s'en sortira de toute manière? Je parle d'un élève conscient de l'importance de l'éducation, de son avenir, etc. Privé ou public, quelle importance, finalement? J'avoue, et c'est peut être un peu cruel de ma part, que le "maternage" en vogue à l'heure actuelle, m'horripile quelque peu. Je pense surtout aux petites classes du primaire. Avant - mode mémé ON - le primaire, c'était: on enseigne les bases d'une façon unilatérale, à savoir il y a une méthode et une seule, tu fais avec et basta. Aujourd'hui... les méthodes d'enseignement du primaure ont considérablement évolué avec des tas de méthodes pour laisser "l'enfant qu'il ne faut pas perturber psychologiquement" choisir celle qui lui convient "le mieux" (exemple: mon beau fils - le dernier - était en CE2 l'année dernière: il lui a été enseigné pas moins de trois méthodes pour faire des multiplications de nombres. Super. L'intérêt? Aucun. Si ce n'est de le paumer). Conclusion, dès le départ, on leur laisse un certain choix, sans imposer de règles toutes faites. peut être que dans certains cas, cette vieille approche n'était pas la meilleure: mais ne croyez vous pas qu'au final, ce n'est pas rendre service à l'élève? Lorsqu'il change de cycle, il retrouve un système plus figé, où on l'oblige à accepter une enseignement "docte" ce qui le déroute plus qu'autre chose? D'autant plus que même s'il existe des méthodes différentes, les enseignants du collège et du lycée n'ont pas le temps matériel de les enseigner? Après, je ne m'étonne pas que certains ruent dans les brancards en disant qu'ils ne comprennent rien et que les profs sont nuls. Je dirais plutôt que c'est parce que, trop tôt, on les a habitués à un confort, au choix, qu'ils n'ont plus ultérieurement.

De toute manière, il est utopique d'adapter le système à chaque élève, avec toutes les particularités qui caractérise chacun. De fait, concernant l'égalité des chances... si sur le principe, je cautionne complètement (et dans l'ensemble, je trouve qu'en moyenne, ça se maintient pas si mal finalement), je persiste à croire que les chances en question, on ne part pas tous avec les mêmes, et je ne parle pas du milieu ou du lieu géographique: je pense surtout aux capacités intrinsèques de l'élève. C'est malheureux à dire mais l'espèce humaine est ainsi faite que sur la ligne de départ, on ne part pas tous avec les mêmes capacités intellectuelles. En ce sens, je trouve que le niveau actuel du primaire tend à niveler par le bas de ce point de vue et qu'au final, ce n'est pas rendre service à celui qui a des capacités supérieures à la moyenne qui pour le coup, ne sont pas exploitées.

de là, on en revient à une inégalité des chances, par le milieu où on vit notamment, puisque des parents qui ont les moyens et qui ont conscience des capacités de leur gosse, vont palier ce nivellement pas le bas en lui octroyant des cours particuliers, ou en faisant des pieds et des mains pour le mettre dans le "meilleur" établissement possible.



Posté par: Truite Surgelée
« le: 5 Mars 2009 à 23h44 »

Amen !
Cette idée de l'égalité des chances, qui revient dans les débats (et qui est réutilisée à plus ou moins bon escient par les politiques), est une question qui me passionne.

Mais bien sûr (et sans vouloir passer pour quelqu'un d'obstiné), je rajouterais ceci : ce modèle, cet idéal de l'école accessible à tous et donnant à tous les mêmes chances, est malheureusement en dérive... pour avoir fréquenté une "grande école" d'ingénieurs, j'ai pu constater "en direct" que très très peu d'élèves étaient issus de milieux populaires et encore moins de l'immigration. Alors que du temps où enseignaient mes grand-mères, on pouvait "se hisser" assez haut juste par l'école (ceci dit, il faudrait voir les statistiques car il y a beaucoup de mythe aussi sur ce point, à mon avis), cela est devenu -semble-t-il- plus difficile à l'heure actuelle.

A nouveau, beaucoup de paramètres dans l'équation, mais globalement une impression, celle que les chances ne sont pas les mêmes partout. Le modèle de discrimination positive "à la science po" et les diverses initiatives prises à ce sujet par les Grandes Ecoles sont intéressantes, un peu jeunes encore pour décider de leur efficacité mais à suivre de près...

En tout cas je rejoins katomeria pour dire qu'il faut maintenir cet idéal. Quant au modèle il ne suffit pas de le préserver, il faut le consolider et l'adapter au contexte actuel...  :-)
Posté par: katomeria
« le: 5 Mars 2009 à 23h20 »

hi j'adooore... Merci Vincz pour avoir lancé ce débat riche et intéressant...  ;)
Bravo, Truite pour cette intéressante intervention ...  :cool:
Pour prolonger le débat, je voudrais raconter un témoignage qui me touche de près: Mon arrière grand-père (1832-1909) est un brave paysan charentais, "propriétaire", comme on disait à l'époque: il a deux enfants, un garçon et une fille et il fera tout pour qu'ils fassent des études (avec succès: son fils professeur de lettres et sa fille institutrice) Il a aussi une énorme qualité: il écrit tout ce qui lui arrive dans sa vie. En me plongeant dans ses écrits, voici ce que j'ai retrouvé qui peut enrichir ce débat: en 1878, il envoie son fils au lycée, en sixième: d'après ses livres de comptes, cela lui coûte un tiers de son revenu annuel. même chose pour la cinquième. Pour la quatrième, il va falloir qu'il débourse la moitié de  son revenu, ce qui est évidemment impensable: il écrit alors à Victor Hugo en personne, non pas à l'écrivain et poète de génie, mais au délégué à l'enseignement, et obtient une bourse qui permet à son fils de continuer ses études au lycée, de passer son bac et sa licence de lettres classiques. (il enverra à Hugo chaque année, une photo de son fils pour le remercier et lui montrer que l'attribution de la bourse n'était pas usurpée...)
C'est le moment de la promulgation des lois Jules Ferry sur l'école primaire gratuite (1881) puis obligatoire et laique(1882)
Tout ça pour dire quoi? à l'époque, le paysage politique était bien différent de maintenant: en simplifiant, il y avait trois camps: les royalistes, les bonapartistes, et les républicains. Ces derniers se sont battus pour l'école laique, gratuite et obligatoire, avec tous les progrès accomplis au XXe siècle ( pour mémoire, la gratuité des livres au collège ne date que de la fin des années soixante, et la gratuité des livres au lycée des années 90...) Souvenons nous de cela, afin que même si l'existence des écoles privées soit utile, jamais on ne tue l'école de la république qui plus ou moins bien, permet le libre accès à l'éducation pour tous les enfants de quelque origine qu'ils soient..  :^^;:
Posté par: Truite Surgelée
« le: 5 Mars 2009 à 19h00 »

Dommage, je n'ai pas trop le temps de débattre et d'argumenter (bon je vais le faire quand même mais ça va être un peu fouillis !). Je commencerai par confirmer que les lycées privés parisiens (du moins de mon temps) pratiquent bien la discrimination par les résultats - pour l'entrée en 1ère et terminale puis l'inscription au bac. Pour la petite histoire, j'étais (très) bonne élève dans l'un de ces lycées. Du coup, je voulais m'inscrire en candidate libre, histoire de leur enlever ma mention très bien de leurs statistiques (bon, je ne l'ai pas fait parce qu'à l'époque j'étais obéissante et mes parents n'étaient pas hyper chauds pour que je fasse un scandale, mais si c'était à refaire...).  :mdr: :mdr:

Je rejoins ce qui a été dit par Aroun, le problème est (et était déjà à l'époque) loin d'être analysable simplement  - en fait pour moi la comparaison privé versus public n'a que peu d'intérêt. Il faut déjà faire la distinction entre privé dit d'élite (les lycées parisiens par exemple) et privé "normal" de banlieue par exemple. Je suis passée par les deux, je peux témoigner que l'écart est immense, bien plus important que celui entre "privé" et "public". De manière générale, les comparaisons entre modes d'enseignement sont à mon sens extrêmement sensibles à la variable "localisation géographique". Il faut également considérer, comme le dit katomeria, que ces mondes du "public"  et du "privé" sont en évolution, que ces deux mondes font face aujourd'hui à des défis nouveaux liés à des évolutions sociétales et mais également à des changements des modes d'enseignement... de ce fait, nos expériences personnelles en tant qu'élèves, Vincz (tu as mon âge en gros), sont je crois un peu obsolètes... du moins sur certains aspects du "clivage public/privé" sur lequel tu centres ton débat.

Mon histoire personnelle, peu représentative mais apportant une illustration de la dimension géographique du problème... Je suis issue d'une longue lignée d'institutrices du public passionnées par leur métier et ne voulant pas entendre parler du privé, à une époque où le débat public/privé était très différent de ce qu'il est à l'heure actuelle. C'était l'époque de l'école "républicaine" et elles croyaient dur comme fer à la vocation de l'école publique comme moteur de progression sociale. Pourtant, j'ai fait toute ma scolarité (avant la prépa) dans le privé... sur leur recommandation. J'ai été au privé tout simplement parce que l'enseignement public, là où je vivais, était mauvais.  A l'époque j'habitais dans une banlieue dite "chaude" (réputée encore aujourd'hui pour ses voitures brûlées et son marché de la drogue) et l'enseignement public était -il n'y a pas d'autres mots- en dérive. Nous étions au début des années 1980. Mon grand frère, qui avait été inscrit là (forcément, par tradition familiale) en a vite été retiré, et moi j'ai directement été plongée dans le privé. Un petit établissement de banlieue, un coût pas trop trop élevé pour mes parents mais qui occupait une bonne part du budget familial quand même. Le privé de banlieue c'était à l'époque "comme le public à l'ancienne" selon en tout cas ce que mes grand-mères et grand-tantes instits avaient comme référence. On faisait des leçons de morale à l'école le matin et tout (oui je sais, on dirait pas comme ça que j'ai reçu des leçons de morale). Mais bien sûr, c'était le milieu des années 80 et tout cela a bien, bien changé. Le lycée public de ma ville d'origine, autrefois à mauvaise réputation, a réussi à se remonter grâce à des profs motivés et des moyens plus importants. Le privé a bougé aussi, faisant face à de nouveaux défis comme celui de l'accueil d'élèves d'origines ethniques multiples. Par ailleurs - au passage- les budgets peu élevés dans le privé obligeaient à l'époque en tout cas à avoir des classes de 35 à 40, très peu de matériel, etc. alors que les établissements "difficiles" du public pouvaient bénéficier au moins de quelques programmes d'aide qui leur ont permis de développer des activités pour les élèves - ce qui a permis, dans une certaine mesure au moins, de soutenir un peu le dynamisme de ces établissements... qui font également face à des défis de taille aujourd'hui mais là n'est pas le débat... et l'allocation et le niveau de ces budgets est également matière à discussion, évidemment.

Je suis ensuite passée (suite à déménagements) par les "grands lycées parisiens", toujours dans l'enseignement privé. Alors que ma "petite école privée" de banlieue ne m'avait apporté que des bonnes choses, j'ai passé dans ces endroits les pires moments de mon existence. Niveau enseignement, il n'y a pas à dire, c'était très bien. Excellents profs (mais ils étaient tout aussi excellents dans les "grands" lycées publics de la rue d'à côté), excellent niveau de préparation. J'ai eu mon bac avec mention TB sans souci; ensuite je suis entrée en prépa (dans le public mais toujours dans les lycées parisiens élitistes) et je n'ai pas eu de mal non plus. Je suis entrée dans une grande école sans trop me fouler, et je me doute bien que je n'ai pas un mérite immense à l'avoir fait - j'ai été bien préparée. Psychologiquement, par contre, ça a été une expérience désastreuse. J'ai mis 10 ans à m'en relever à la sortie (donc là, j'en sors à peine). Mais je ne suis pas persuadée que la faute en est au "privé".... à  mon sens, la faute en est au "parisien" et surtout, surtout à l'élitisme de ces filières - la sélection qui commence dès la fin de la 3e dans ces établissements.  Quand on est un peu "décalé" comme je l'étais et le suis toujours, on est toléré si on a de bons résultats (ce qui était mon cas) mais on n'est pas suffisamment "dans le moule" pour être intégré. Je ne pleure pas sur mon sort, ce serait ingrat de ma part de ne pas reconnaître les bénéfices que j'ai tirés du fait de ce parcours, et si je le mentionne c'est pour illustrer ce qui de mon point de vue est le coeur du débat, c'est-à-dire le fait que les sources de variabilité entre les établissements sont multiples et que le seul débat privé versus public est réducteur...et l'est probablement de plus en plus.

Ouah, ce que je peux baratiner moi... :-D
Posté par: arountazievjuniorbis
« le: 2 Mars 2009 à 17h05 »

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Faux l'ami, je suis simple fils d'ouvrier et mes parents ce sont réellement sacrifié pour nous pour nous offrir cet établissement. Comptes-y ma petite soeur et mon petit frère à l'époque ou j'y étais et tu peux aisément te représenter un budget assez conséquent lié à l'instruction. Dire que cela reste reservé à une certaines élite reste relativement vrai mais cette tendance va plutôt en déclinant.
Euh non pas faux ... je n'ai pas dit qu'on ne retrouvait dans le privé que des enfants de classes sociales élevées. J'ai juste dit que certaines écoles triaient leurs élèves en mettant des tarifs tellement élevés que même en se sacrifiant des parents aux revenus moyens ne pourront jamais y inscrire leur enfant.
Attention mes critiques n'attaquaient pas le privé dans son ensemble !

De même mon exemple sur la comparaison entre les deux établissements de ma ville natale n'avait pas pour but de jeter la pierre au lycée privé qui fait ce qu'il peut avec ce qu'il a. Il n'y a aucune pratique interne "basse". Simplement leur situation financière est telle qu'ils ne sont plus à même de proposer un enseignement dans de bonnes conditions.
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Je dirai que maintenant les écoles dîtent d'élite vont maintenant à HEC
Je n'ai pas compris cette phrase .. HEC est une école de commerce commençant à BAC +2 (après deux années de ... prépa HEC  :P). Quel rapport avec les lycées privés qui trient les élèves entrant chez eux ?

@katomeria : d'accord avec toi pour la seconde ! c'est le prolongement d'une 3eme ... au moins certains ont fini leur crise d'adolescence en y arrivant (certains  :^^;:)
Posté par: vincz
« le: 2 Mars 2009 à 13h47 »

Non je ne vais pas faire de quote et je vais essayer de ne pas trop écrire.  ^_^

Tu parles des moyens du privé qui permettent de bien encadrer les élèves. Ce n'est là non plus pas une généralité. Un établissement privé est un établissement qui malgré les fonds publics dépend grandement de ses propres rentrées financières (c'est à dire de ce paient les parents).
Or il suffit de peu de chose pour passer d'un bilan financier positif à un bilan négatif.
Pour ma part, l'établissement où j'étais était cautionné par l'éducation Nationale donc peu de soucis là dessus en plus du prix il y avait les subventions.
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Pour donner un exemple concret : dans ma ville natale il y a un collège/lycée privé qui a longtemps eu de bons résultats. Mais pour des raisons x ou y les effectifs ont diminué. Une élève à qui je donnais des cours particuliers il y a quelques années m'a raconté qu'ils étaient 7 en 1ère ES et que dans les autres classes ce n'étaient guère mieux.
Intéressant ça, pour ma part les classes était toujours de 25 30 éléve avec peu de défection quoique cela pouvait être un poil plus important au moment du BTS. Mais les classes restait toujours dans les alentours des 26 30 éléves.
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Résultat : il a fallu diminuer les dépenses, ne pas investir pour améliorer l'outillage pédagogique existant (ordinateur, rénovation des locaux, cantine ...), faire appel à des enseignants non diplômés (contractuels) ce qui n'a pas amélioré la réputation de l'établissement, donc le nombre de futurs postulants, donc les rentrées financières, un vrai cercle vicieux.
Aujourd'hui jamais les résultats n'ont été aussi mauvais avec un pitoyable 72% en 2007 : rang national 3600 sur 4890. (a comparer aux 90% du lycée public local, rang 1330).
Oui les chiffres, on leur fait dire ce qu'on veux lool. Sans prétention, je sais que certains établissement privée, n'ont que le nom et que les pratiques internes sont assez basses. Mais comme tu l'as dit toi même il ne faut pas tout mettre dans le panier et je me répète certes, mais dans le public il y a souvent de très bonne surprise.
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Tant qu'un établissement privé a une bonne balance financière il est le mieux placé pour offrir un environnement adéquat aux élèves, c'est vrai. Mais cette situation est beaucoup plus fragile que pour un établissement public (qui a même des moyens supplémentaires en cas de grosses difficultés).
Pour ce qui m'a concerner, Saint Michel doit refuser des élèves car pas assez de places, un nouveau batiment à été ouvert l'année dernière et le changement de matèriel informatique suit un renouvellement de 2 ans. J'explique pourquoi et en même temps je passes mes condoléances. L'ancien directeur de Saint Michel Monsieur Grandmangin a eu l'idée de faire de Saint Michel un établissement à la pointe de la technologie et à investit énormément dans tout les appareils pédagogique possible et imaginbla tel qu'un laboratoire de langue individuel, des PC pour tous, l'intégration d'internet pour tous les élèves. Ce grand bonhomme nous à quitté en début du mois derniers et c'est lui qui à intégrer mon grand frère à l'époque.
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Deux autres critiques :
L'élitisme sur fond de capacité financière : un établissement privé ayant bonne réputation peut se permettre de choisir ses élèves : augmentant les sommes que les parents doivent débourser pour rester dans "l'élite".
Faux l'ami, je suis simple fils d'ouvrier et mes parents ce sont réellement sacrifié pour nous pour nous offrir cet établissement. Comptes-y ma petite soeur et mon petit frère à l'époque ou j'y étais et tu peux aisément te représenter un budget assez conséquent lié à l'instruction. Dire que cela reste reservé à une certaines élite reste relativement vrai mais cette tendance va plutôt en déclinant.

Je dirai que maintenant les écoles dîtent d'élite vont maintenant à HEC ou, plus prêt de moi, le Reims Management School.
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Faire mentir les chiffres à son avantage :  pour avoir une bonne réputation il faut avant tout de bons résultats. Plus d'un lycée privé n'inscrivent au BAC que les élèves ayant de très bonnes chances d'obtenir leur diplôme, obligeant les autres à s'inscrire en candidat libre. (véridique !)
Pour ma part c'est faux, tout le monde à eu ça chance pour le passer. Mais comme je le disait plus haut en rigolant, c'est vrai que les chiffres sont manipulés, depuis quand il faut faire confiance aux chiffres ? Si cétait le cas, L'INSEE serait crédible  :mdr: . On ne parlera pas des lycées Parisien. La blague est tellement énorme qu'il ne faut pas nous la faire.

Mais les faires passer en candidat libre, c'est honteux ! et je souhaite que les pauvres qui ont eu droit à cette masquarade infâme est réussi à avoir leur dîplome. Comme je le dit souvent, c'est l'examen finale qui prouve ce que tu es. C'est d'ailleur pour ça que j'ai jamais été bon lors de mes partiels ou examen blanc. J'ai toujours démultiplié mes forces pour le moment fatidique.
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Ce sont deux pratiques que je ne peux cautionner.
Ce que j'approuve et ce sont des choses que je trouve indigne également.
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Le privé existe et c'est très bien, le public existe et c'est très bien. Aucun n'est parfait et aucun n'est véritablement supérieur à l'autre. A chacun de trouver sa place dans ses deux possibilités.
+ 1000 en fait ce sont des chemins empruntés, rien n'empêche de passer a l'un ou à l'autre. Dans mon cas, le passage au privée fut bénéfique. J'ai rencontré des personnes formidables, j'y suis tombé amoureux pour la première fois également, je m'y suis fait de vrais amis et j'ai réalisé des activité qui m'ont ouvert à pleins de choses au contraire du public qui semblait me mettre dans une boite.

Mais quoiqu'il en soit je rejoint ta conclusion sans aucun problème.
oulala....joli débat sur l'enseignement privé-public...si je peux rajouter mon p'tit grain de sel ?  :rougit:
Allez entre et prend un verre, tu veux quoi ?
De façon générale, j'espère que les deux continueront à coexister dans notre pays...Les directives de l'ocde et de l'omc du début des années 2000 prévoyaient à terme la privatisation de tous les services publics (sauf la police..)et que la santé et l'éducation représentaient un énoooooorme marché...Depuis, la crise est arrivée, et peut-être que ça va un peu calmer les choses...
C'est une annonce dont je n'avais pas eu connaissance et je souhaite que cela n'arrive jamais pour ma part. Les parents on le droit de choisir ce qui semble mieux pour leurs enfants. Si tout était privé, ce serai triste, comment on fera se genre de débat sinon pfffffff
D'accord avec Aroun pour dire que chacun y trouve son compte, et que le privé va mieux convenir à certains élèves alors que d'autres s'épanouiront mieux dans le public.[quote)

+1 voir début du poste pour ceux qui savent pas lire :)


 
Par contre, je trouve que le lycée est un peu idéalisé: ok pour ce qui concerne les 1° et les terminales, mais reste le problème de la seconde "indifférenciée" où le prof de math doit mettre la barre assez haut pour les futurs scientifiques, et où les futurs littéraires n'en peuvent plus sachant que les math ne seront pas ce qu'il y a de plus important dès l'année suivante!! (je caricature un peu!!) Et on retrouve ce problème dans pratiquement toutes les matières.
Oui j'ai jamais autant tiré mon coup qu'au Lycée, c'est sur j'idéalise aussi ^^ Blague à part, et sans caricature, c'est vrai que c'est tellement un moment charnière qu'au final on pousse tout le monde vers le haut pour se retrouver un peu vers le bas. totalement perdu. Déjà qu'on est pas aware sur l'orientation en fin de 3éme alors pour la suite cela reste toujours aussi peu évident.
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Désolé que tu t'ennuies au collège, Aroun. Moi j'y suis depuis......(je n'ose pas le dire tellement ça fait longtemps) et je suis vraiment heureux d'y être. Je vois passer des générations d'élèves, tous différents, tous intéressants à plusieurs titres, je vois des échecs des réussites et je me remets constamment en question: comment faire passer cette notion au plus grand nombre d'entre eux?
Depuis deux ans, l'aide et la communication via internet prend de plus en plus d'importance (aide aux dm, dm envoyés par mail etc..) et sort un peu de la routine...
Il faut dire que j'interviens aussi à l'université, ce qui me fait une sorte de récréation...  ;)
Finalement, merci à toi Vincz d'avoir lancé ce débat..  :cool:
Te perds pas dans le bac à sable pendant tes récréations ;) et de rien, ce débat sur d'autres forum serai déjà partie en pujilat, il n'y a qu'ici qu'on s'écoute et qu'on se répond normalement. Alors autant balance run pavé dans la marre tout de suite ^^