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Topic Summary

Posted by: Nao/Gilles
« on: 23 June 2010 à 14h06 »

J'ai pas trouvé que la seule école privée où je sois allé (Collège de Marcq, un des 2-3 lycées les plus prestigieux de France, sic) soit *nettement* meilleure que mes écoles publiques... Les profs étaient un peu mieux mais pas tant que ça, je n'ai "cliqué" qu'avec un seul prof (celui de français, parce qu'on était tous les deux passionnés de mythologie), et les élèves étaient juste un peu mieux éduqués, mais tout aussi chahuteurs, et souvent conscients et satisfaits de leur propre condition (bourgeoise, pour ne pas le préciser).
Enfin, j'en ai quand même quelques bons souvenirs, mais c'est surtout parce que j'y avais un copain, dont j'ai oublié le nom de famille (et ça me taraude depuis des années que j'essaie de retrouver sa trace sur le Net...)
Posted by: Bunny
« on: 23 June 2010 à 13h05 »

Je n'ai pas connu le privé, mais franchement, en France, je ne suis pas sûre que le privé soit meilleur que le public, je pense juste que dans le privé, les élèves sont plus surveillés, donc ça marche peut-être mieux pour les je-m'en-foutistes, et encore...
Posted by: vincz
« on: 22 June 2010 à 22h43 »

En parlant du collège où j'étais ça me fait penser que sa réputation était aussi bonne quand j'y étais qu'elle est mauvaise aujourd'hui, pourtant les profs n'ont pas changé.
C'est comme l'équipe de France non ?  :niark: :niark: :niark:
Posted by: phoenix-s
« on: 22 June 2010 à 16h13 »

Alors bon, le privé, le public...Je ne suis pas certain de la supériorité de l'un sur l'autre. Juste que ce sont les entités qui composent les établissements en question qui influent sur la valeur de ceux-ci.
Entièrement d'accord avec toi. On entend toujours que le privé c'est mieux que le public etc. Après tout ce n'est pas l'établissement qui fait la réussite de l'élève (même si il y a un rôle minime quand même); c'est bien le corps enseignant ainsi que les élèves eux-mêmes.

J'ai passé toute ma scolarité jusqu'au bac en public. Le collège était excellent, les résultats très bons, le lycée avait dans les meilleurs résultats du département (92-93% de réussite au bac avec une section qui obtient depuis 3 ans 100% de réussite).

J'ai ensuite fait mon BTS en privé, les profs étaient tout aussi compétents et les résultats tout aussi bons (même moyenne pour le bac et aux alentours de 80% pour le BTS que je fais).

En parlant du collège où j'étais ça me fait penser que sa réputation était aussi bonne quand j'y étais qu'elle est mauvaise aujourd'hui, pourtant les profs n'ont pas changé.
Posted by: Ryō
« on: 20 June 2010 à 8h42 »

Pour la petite histoire, j'ai commencé ma scolarité dans une (une seule) école publique. J'y ai appris à me défendre et me faire respecter. Voyant que je devenais très velu à la première embrouille, ma mère décida de me mettre dans le privé.

Du CP à la terminale, je suis resté dans le même établissement.

A l'origine mes parents avaient des thunes. Puis, leur affaire s'est cassée la gueule et moi j'ai commencé à changer. A revenir à mes bases, en fait.

Les trois dernières années de ma scolarité ont été catastrophiques, je n'avais qu'une envie, me barrer, mes notes étaient minables, je ne supportais plus les gosses de riches royalistes qui se trouvaient là.

J'ai eu le bac mention "jésus" : 10,08/20. Ca veut dire un bac ric-rac, mais pas rattrapé.

J'ai été conspué par certains profs, sur un bulletin j'ai la mention "quel avenir?"

Je pense repasser les voir ma thèse en poche pour coller ça sur le nez de l'enculé qui a osé m'écrire ça.

Aujourd'hui j'enseigne dans un endroit où les élèves, parfois, sont envoyés quand l'éducation nationale n'en veut plus des masses. Pour moi, ils ont tous un avenir.

Et pour la petite histoire, ma formatrice en équitation éthologique a un an de moins que moi, porte le même nom que moi, et a fréquenté le même établissement.

Les réflexions qu'elles a eu sont à la hauteur des miennes :

"t'as pas un grand frêre ou un cousin dans la classe au-dessus?" Elle répondait que non, mais manifestement, je n'avais pas tracé la meilleure des voies pour une éventuelle succession! Elle me connaissait comme un fouteur de merde, selon ce que lui disaient les profs.

Ils n'avaient pas tout à fait tort.

Alors bon, le privé, le public...Je ne suis pas certain de la supériorité de l'un sur l'autre. Juste que ce sont les entités qui composent les établissements en question qui influent sur la valeur de ceux-ci.
Posted by: Nao/Gilles
« on: 20 June 2010 à 0h21 »

ouais, vos posts sont trop longs. Dommage.
C'est honteux de dire ça. Pense à tous ces pauvres petits Chinois qui ont travaillé pieds nus, jour et nuit dans leur usine, pour écrire ces longs messages.

Bon, je lirai pas les posts non plus, mais c'est honteux quand même. Les p'tits Chinois, tout ça.
Parfois, quand on a du retard, il faut savoir choisir ses batailles... Bon ben je choisis pas celle-ci :P
Posted by: Ryō
« on: 6 April 2009 à 9h06 »

ouais, vos posts sont trop longs. Dommage.
Posted by: vincz
« on: 7 March 2009 à 14h24 »

J'ai voulu vous répondre, mais Firefox à planté 3 fois de suite... :-/ :-/ ...

Cependant je n'aurai jamais pensé que nous irions si loin. Mais je suis plmutôt content que tout ce passe bien. Je réagirai juste en disant, que le soucis reste relativement géographique et que nous restons lucide sur le fait que sur la région Parisienne, le mensonge est courant et surtout,pire, accepté. Moi ça me fait un peu froid dans le dos car de mon expérience cela c'est bien passé pour moi et j'étais loin de cet état d'esprit bizarre qui traine dans la capital (et après on s'étonne que je ne supporte pas cette ville)
Quote
Le problème dans le public c'est que les profs vont là où on leur dit d'aller. Les mutations se font selon un barème de points. Si tu es jeune, célibataire sans enfants, tu n'en as presque pas, si tu es plus vieux, marié et avec plein de marmots c'est le jackpot.
Une ami institutrice ma demandé de se pacsé avec elle pour partir de là où elle est. C'était mignon comme demande :D :D . Mais j'ai vu comment ça se passe (sur le net) et c'est sur que plus l'expérience est là plus il y a des possibilités. Mais c'est le système mis en place qui fait que ;)
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Cet aspect n'est pas présent dans le privé où les enseignants restent normalement dans la région où ils sont déjà (en tout cas rien ne les oblige à partir).
Je confirme. Même si certains s'en vont et partent ailleurs.
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De mon temps (OMG voila que je sors cette horreur), on récitait par coeur les tables de multiplication et on avait une dictée par jour. C'était rébarbatif et sans doute pédagogiquement discutable mais au moins à 15 ans je ne sortais pas ma calculatrice pour trouver 7x8 et surtout surtout ce n'est pas ce calcul qui m'empêchait d'avancer dans un problème, on pouvait vraiment se creuser la tête pour le raisonnement à proprement parlé. De même je savais faire la différence entre "c'est" "sais" et "ces" ...
Et là je vais chercher une corde... quoique, c'est, sait je sais, mais ces et ses j'ai des soucis de temps en temps et ce n'est pas drôle (oui j'ai contourné le problème j'avoue :) )

Cependant 7*8 = 56 non ? Purée, je suis vraiment pas bon en math... C'est une catastrophe...


Posted by: arountazievjuniorbis
« on: 6 March 2009 à 18h01 »

Le problème dans le public c'est que les profs vont là où on leur dit d'aller. Les mutations se font selon un barème de points. Si tu es jeune, célibataire sans enfants, tu n'en as presque pas, si tu es plus vieux, marié et avec plein de marmots c'est le jackpot.
Concrètement un jeune n'aura pas trop le choix : Versailles ou Créteil ! Pour tuer dans l'oeuf la bonne volonté, l'envie et le plaisir d'enseigner il n'y a pas mieux ! Personnellement rien que la vie en région parisienne m'a rebuté, et je ne parle même pas des établissements glauques (Corbeil-Essones et Grigny pour ceux qui connaissent).
Il y a donc de grandes chances de tomber sur des profs qui ont connu une période de leur vie professionnelle pas drôle du tout. Quand ils arrivent enfin à quitter ces régions (après 5 ou 10 ans selon ce qu'à donné leur vie privé), pour beaucoup c'est c'est déjà une forme de retraite, d'accomplissement ... donc effectivement il y a des chances de tomber sur des gens revenus de tout et pas plus enthousiastes que ça. Cet aspect n'est pas présent dans le privé où les enseignants restent normalement dans la région où ils sont déjà (en tout cas rien ne les oblige à partir).

Mais ce n'est pas le nombre qui influe sur les probabilités (en tout cas théoriquement).

Pour l'enseignement dans le primaire actuel je trouve que c'est une catastrophe, mais qu'il y a de gros progrès ces derniers temps.
De mon temps (OMG voila que je sors cette horreur), on récitait par coeur les tables de multiplication et on avait une dictée par jour. C'était rébarbatif et sans doute pédagogiquement discutable mais au moins à 15 ans je ne sortais pas ma calculatrice pour trouver 7x8 et surtout surtout ce n'est pas ce calcul qui m'empêchait d'avancer dans un problème, on pouvait vraiment se creuser la tête pour le raisonnement à proprement parlé. De même je savais faire la différence entre "c'est" "sais" et "ces" ...
C'était donc 1/ les bases bêtes et méchantes et 2/ le raisonnement, la résolution d'une situation, d'un problème.
Aujourd'hui on a inversé le système : il ne faut rien faire mécaniquement, tout doit découler d'une prise de conscience, d'une réflexion, mieux : d'une "appropriation" du problème. Par conséquent il est considéré comme nocif tout aspect répétitif (exercices de bases ...) et il faut "donner du sens" (je mets entre guillemets tant cette expression me donne envie de vomir) : "7 fois 8" ce n'est pas la même chose que "7 multiplié par 8". Il faut au contraire partir d'une situation complexe et ouverte (surtout pas 1/ trouver truc 2/ calculer machin ... mais directement : que pensez-vous de chose ?) et lancer une discussion avec les élèves pour qu'ils arrivent d'eux mêmes, avec leurs mots à la résolution du problème (donc quelle importance si le gamin ne met pas de "s" au plu